понедельник, апреля 02, 2007


Bon. Si je voulais faire un compte rendu de mes dernières semaines, mes lecteurs auraient droit à l'éternelle élégie contemplative qui numérote impudiquement ses abattis mélancoliques. Points positifs à valoriser pour un rapport gagnant-gagnant dans la global economy de mon blog (pour s'extraire des mauvaises nouvelles, du ciel bas et lourd, de la chape de plomb du travail_tripalium en latin je le rappelle_ des souvenirs émus voir larmoyants de la Môme et du Petit Lieutenant):

1) j'ai "découvert" Moishe's, et mon Dieu que c'est délirant. J'en suis sortie gâvée de bidoche pour plusieurs mois, les poches pleines de chewinggums roses offerts à la sauvette par un Tamoul en goguette, et à moitié vidée par un serveur archi-rogue visiblement anti-rousse.


2) nous avons reçu la visite d'une personne secrète qui se reconnaîtra, avec qui il fut doux de glousser comme des oies en re-matant Daniel Craig sortant de l'eau (l'air affranchi et matois).


3) J'ai un Ipod maintenant, je suis à la page (sauf que j'ai toujours peur de le faire tomber et que je bidouille un peu en fait). J'écoute toute la journée, en une boucle impossible à défaire, Suede, Gainsbourg, Purcell et Piaf (avec quelques autres).


4) J'ai fêté l'anniversaire d'Iris, avec ses copines et sa soeur, et son père, et ses mamies. Ce fut donc un marathon parfaitement indécent de froufous roses et de barbies à cheval (le Prince charmant ressemble à Liberace, mais bon...), de petits chapeaux en cone et de gâteaux chimiques roses sur lesquels était inscrit en lettres d'amande: "Bonne Fête Iris 4 ans". Une fois par an, pas plus...mais pas moins!
5) Je joins une photo de Daphné (une fois n'est pas coutume, je l'expose). Que son rayonnement de Bouddha inonde vos coeurs meurtris, et bonne semaine...


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суббота, марта 24, 2007


Je reprends ici le fil sur mes brisées habituelles: ces derniers jours, mon mot de passe pour accéder au blog a dû être repéché du diable vauvert. Le temps de le retrouver, j'ai complètement perdu le compte des menus évènements qui se sont accrochés, uns à uns, sur la queue d'âne de mon existence (ici vous apprécierez la métaphore de la pignata appliquée au champ de la cénésthésie). Il en reste deux ou trois méditations proprement métaphysiques dont l'exegèse tirerait ces chroniques vers une tristesse dont elles ne sont pas coutumières (confère illustration subtile). Bref. Du coup, à la place du compte rendu habituel, la top-list des films qui font le plus pleurer (top five):

1) me concernant: le Voleur de bicyclette
2) Jeux interdits (avec Brigitte Fossey "Micheeeeeeeeeel!")

3) Brooklyn Boogie, la suite de Smoke (la scène où Harvey Keitel découpe le poulet pour la vieille dame aveugle...je sais je suis la seule à avoir remarqué cette scène)

4) Tout les autres s'appellent Ali

5) Il n'y a pas de 5, je refuse de mettre Titanic...

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суббота, марта 10, 2007

Bon, je reprends les commandes de ce blog, après ce constat amer, je n'ai jamais eu autant de commentaires ni de visiteurs qu'avec ce sujet "promotion de la gnôle"...Ceci dit, la plupart des connexions doivent venir de de potes égarés de mon frère, dont vous pouvez évaluer le charisme sur le blog de l'intéressé...Je reviens à mes moutons lénifiants. Il est vrai que pour ma part, je n'ai pas de merveilleuses soirées de beuverie à évoquer (même pas quand on a joué à Smooth Moves-un jeu pour Wii de Nintendo, le plus incroyablement nippono-débilo-épileptico-gaga que je connaisse...Les Lapins crétins ont l'air de comptables à la régie du logement à côté de ça!). Bref, j'ai corrigé toutes les vacances, et encore j'ai pas fini, et le reste du temps, j'ai écrit pour mon compte mes élucubrations habituelles. Il y a eu Montréal en Lumières, tout de même, qui m'a vu errer, extatique, du petit Extra (avec une soirée rebelote, mais sans les Aki and co., partis à Amsterdam pour goûter la mimolette de plus près), puis au Lion D'Or pour la soirée Tzigane (un peu braillard pendant qu'on était là, mais on est pas resté très longtemps...), puis à l'Usine C (Robo-coop approximatif, avec faune crypto artiste visuel très pénible), puis à un concert d'orgue à l'église Saint James (trèèèès amateur, avec baston de tis vieux en prime...), jusqu'au Belgo (avec faune crypto artistique encore plus pénible, imitation de Warhol pathétique, et surtout, production navrante, facile, prétentieuse j'arrête là). Un verre au Réservoir et c'est fini...De toute façon, avec ce temps, mieux vaut rester à la maison à lire Moby Dick ou les Vies Parallèles, de Plutarque, équivalents pantouflards de charentaises et de bûches dans l'âtre, c'est de saison!

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воскресенье, марта 04, 2007


Et maintenant une page réservée à l'expression d'un membre éminent de ma famille (mon frérot) qui, au retour d'un voyage initiatique à Moscou, nous livre ses considérations distinguées qui sonnent comme autant d'aphorismes dans la bouche d'un maître. Ci-joint une photo, où il porte le bonnet des grands mages...


"De la bière sans vodka, c'est comme balancer son argent par la fenêtre !" dit ce proverbe ex-urssien, vous constaterez tout de même qu'il s'agit de whisky dans mon verre et non de ce vulgaire alcool de pomme de terre. Je tiens par ce topic à faire d'une pierre 2 coups à savoir sensibiliser les jeunes (j'ai deja 22 ans) aux bienfaits de la gnôle et dans le même temps commencer un manifeste de l'alcoolisme mondain, le seul alcoolisme valant le détour (rapport prix/neurones très efficient comme dirait l'autre) et ne menant pas à de glauques delirium tremens. Il semblerait que Bourdieu, grand sociologue de son état, ait oublié dans son énumération des agents de socialisation le bourbon on the rocks servi lors de quelconques vernissages, qui nous permet à lui seul (ou plus souvent à eux seuls) d'y voir plus clair dans la volonté de l'artiste de montrer la forme comme dynamisme du sensible ou encore le fameux "punch de l'amitié" proposé lors des comités d'entreprise et qui débouche généralement sur une promotion à l'ANPE, les employeurs étant de nos jours sensibles à ce nouveau genre de capacités interculturelles que sont les mains aux fesses et les blagues mysogines. Bref, je reviendrais à vous en qualité de grand reporter et vous laisse méditer sur une phrase que George Clooney prononce dans un super film (je paye un verre à qui me trouvera le titre) "Amis de la gnôle, la gnôle nous appelle" qui résume parfaitement mon esprit à quelques heures de ma prochaine beuverie.

Jeremy (ndr: tu peux remercier ma tolérance légendaire, pour ma part, je me dissocie activement de ces propos anti sociaux)

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воскресенье, февраля 25, 2007


Comment définir la tonalité de base de ce début de vacances? Je pense que je risque de saturer le texte d'un "réseau lexical impliquant la notion de paresse"...J'écris des lettres avec ma fille (qui peint des "secrets" à la table qui jouxte la mienne en ce moment, je ne sais pas de quoi il s'agit moi non plus, rassurez-vous). J'ai dû dormir 52 heures en ligne, et j'en suis encore engourdie (mon état naturel sûrement). J'ai vu The Illusionist, un pseudo-thriller pour nostalgique transmigratoire de l'Europe (Vienne en café liégeois ultra-mousseux et en grand duché à monocle et à froufrou). J'ai regardé avec délectation deux nouveaux épisodes de Rome, avec James Purefoy en Mark Antony déluré et brutasse. J'adore, ça me rappelle les évocations des Mystères (très très mystérieux) d'Éleusis en classe de seconde, l'Âne d'or, les poèmes de Tibulle et Properce (qui nous changeaient de ce coward self-rightous de Cicéron)...Du coup, sur fond de Villon _"Mais où sont les neiges d'antant"_ je me suis vautrée dans un carpe diem songeur et sanglotant (disons pleurnicheur, mais c'est une image): où sont les tartines de pâté Hénaff (merci Hugo d'ailleurs), où sont les cacas d'oies et la glaise de la mare aux canards de mon enfance? Où sont les chats séniles qui miaulaient à la lune dans mon appartement rue de la santé? Ahhhh, c'en est trop...Souvenir, souvenir Que me veux-tu? Je retourne à ma Wii, ça vaut mieux...

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вторник, февраля 20, 2007


Là aujourd'hui je suis tannée. Si vous avez envie de me remonter le moral, n'hésitez pas, j'en ai besoin. Sinon, j'ai revu encore une fois Ridicule...Que c'est bon, tout de même... On s'y croirait...

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понедельник, февраля 19, 2007


Aujourd'hui, je suis fatiguée du froid polaire qui nous congèle par intermittence depuis deux semaines: habiller, déshabiller, s'habiller, se déshabiller, mettre des bottes, enlever des bottes, accomplir des tâches minutieuses (comme insérer une clé dans une serrure glacée) avec des moufles, pleurer dans la bise, manger des cochonneries à la pelle (parce que inexplicablement "on a encore faim", même après la poutine trois fromages et la fondue au chocolat...), comater sur un canapé après la moindre bataille de boules de neige, pelleter la neige, casser la glace sur le pare-brise, courir pour se cacher du vent avec un bébé blotti qui a du mal à comprendre l'acharnement de ce truc froid qui souffle, se cailler dans la salle de bain parce qu'un petit courant d'air s'infiltre sournoisement...Bref. Tout le monde voit? Sinon, quoi de neuf? Je suis toujours à fond dans Marivaux, la Double Inconstance, "ce meurtre d'un amour" selon Anouilh dans La Répétition et l'amour puni...J'avoue que rien n'est plus émouvant que l'amour d'Arlequin pour Silvia, brisé par le staff d'écarteleurs du Prince...Et puis je le dis, voilà scoop, la Silvia du Jeu de l'Amour et du Hasard, c'est moi! Ses préoccupations, avec le temps, m'apparaissent totalement justes et pures (oui bon, pas forcément les miennes j'avoue...): comment faire tomber les masques pour être heureux? Merteuil (l'anti-Silvia si on y pense bien) se délecte, mais sa frigidité est effrayante...n'est-il pas? Bon c'était la minute pontifiante et j'arrête là...

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воскресенье, февраля 18, 2007


Aujourd'hui, et pour votre édification, l'Ode à l'ardoise, de l'immense Mandelstam (dont en principe je ne devrais même pas porter les insignes tronquées...) dans une traduction personnelle...Ceci dans le but de me remonter le moral (choix hasardeux):


Entre l’étoile et l’étoile, il y a un joint puissant,
Un chemin de silex issu d’un ancien chant,
Langue du silex et de l’air,
Entre le silex et l’eau, entre le fer à cheval et la bague.
Sur le doux schiste des nuages,
Un dessin d’ardoise lactescent_
Non, ce n’est pas l’apprentissage des mondes,
Mais le délire de brebis à demi somnolant.

Nous dormons debout dans la nuit épaisse
Sous notre chaude coiffe en peau de brebis.
La source coule à rebours, vers la roche, elle a un murmure
De chaînette, de pépiement et de paroles.
Ici c’est la peur, ici c’est le progrès qui écrivent
De leur laiteux bâtons de plomb,
Ici arrive à maturation
Le brouillon des élèves de l’eau courante.

Abruptes cités caprines
Feuilleté puissant de silex
Mais qui sont encore les parterres
D’églises ovines et de hameaux !
Le fil à plomb leur fait sermon
L’eau leur enseigne et les affûte le temps ;
Et la forêt transparente de l’air,
En est déjà depuis longtemps saturée.

Comme un frelon mort près des rayons de miel,
Le jour bariolé honteusement est balayé.
Et la nuit, ce vautour, apporte la craie brûlante
Et donne sa pitance à l’ardoise.
Il faudrait effacer, de ce tableau iconoclaste,
Les impressions produites par le jour !
Et, tel un oisillon, secouer de sa main
Les visions déjà transparentes !

Le fruit a mûri. Le raisin a gonflé.
Le jour tempêtait comme un jour tempête.
Et dans les osselets on voyait un jeu tendre
Et dans le midi la pelisse de méchants chiens bergers .
Telle une ordure, depuis la glace des sommets,
_verso d’images vertes_
L’eau affamée dévale,
Se tordant, jouant comme une jeune bête,

Et telle une araignée, elle rampe jusqu'à moi
Là où chaque joint s’éclabousse de lune,
Sur les parois stupéfiées
J’entends les stridences de l’ardoise.
Tes voix, mémoire, donnent-elles leur leçon
En brisant les nuits,
En jetant l’ardoise aux forêts,
En arrachant leur bec aux oiseaux ?

Ce n’est qu’à cette voix que nous comprenons
Ce qui là-bas a griffé, a lutté,
Et nous menons l’ardoise rassise
Là où la voix nous l’a montré.
Je brise la nuit, ardente craie,
Pour y graver l’instant rigide,
Je troque le bruit pour le chant d’une flèche
Je troque l’ordre pour le tremblement de la colère.

Qui suis-je ? Ni l’honnête maçon,
Ni le couvreur ni le navigateur.
Mais je suis l’homme aux deux visages, à l’âme double,
Je suis l’ami des nuits, l’initiateur des jours.
Béni soit celui qui donne au silex
Le nom d’élève de l’eau courante !
Béni soit celui qui noue une ceinture
Au pied des montagnes pour leur offrir un socle !

Et désormais j’étudie le journal intime
des griffures de l’été de l’ardoise,
La langue du silex et de l’air,
strate de ténèbres sur strate de lumière.
Et j’enfoncerai, je le veux, mes doigts
Dans les chemins siliceux issus d’un chant ancien,
Comme les lèvres d’une plaie je ferai se rejoindre
Le silex et l’eau, le fer à cheval et la bague.

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пятница, февраля 16, 2007


D'ailleurs c'est incroyable, je n'ai pas raconté le Talent Show de mon lycée auquel j'ai assité hier jeudi, jusque tard dans la soirée. D'abord, un point essentiel primordial: je rafole du talent show, même imparfait, même répétitif, j'adore, je suis gaga, ça m'émeut, toutes ces chorégraphies travaillées aux pas comptés en marmonant anxieusement, toutes ces chansons parfois annônées, souvent époumonées, toutes ces musiques qui me sont d'habitude écorchure aux oreilles, tous ces sketches ultra-insides (hier, imitation de Monsieur Béon tout de même, faut le connaître pour apprécier, et puis j'étais dans mes petits souliers...), toute cette fraîcheur artiste déployée avec spontanéïté et professionalisme...Certes, les numéros sont inégaux, il y a les valeurs sûres, hyper acclamées, avec raison, les valeurs vacillantes hyper acclamées avec bienveillance et puis les vraies découvertes. Des ovnis absolus aussi, comme ce Brecht ("du bon ragoûûûûût", "Du Bifteck d'abord" "donnez nous des miches" etc.) expulsé des orbites habituelles de l'Opéra de Quat'Sous.

J'y vais le jeudi, parce que le côté broche à foin est particulièrement sympathique. Je m'endormais discrètement (et pas du tout parce que je m'ennuyais, mais parce que je suis une mémé par bien des aspects) sur mon siège hier, entre onze heures et demi et minuit, jusqu'à la prestation d'Isabelle (toujours elle) sur Halleluya de Jeff Buckley...Toute une époque...

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Mon frère me demande si j'ai quelque chose à dire sur la phrase suivante: " Rien n'est tragique, tout est irréel", de Cioran (L'emmerdeur numeo ouno des khâgneux de France et de Navarre, bavard nombriliste et poseur contemplant le néant comme un coquet son miroir_ à ce titre, il a raté le vertige zen qui aurait pu le sortir de sa base atrophiée et irrespirable...bref)...Et là je ne sais pas quoi lui répondre, même si je suis prête à concevoir que c'est une "non annerie" comme dirait mon frérot....J'aurais bien une réponse venue justement du monde Zen, puisque dans le zen, le rien nous contemple (tout est irréel, rien n'existe)...Pour ce qui est du non tragique, je crois que c'est une manière d'évacuer les dieux (qui y tiennent une grande place en principe: genre "Dieu est mort" signé Nietzsche_ et non pas "Nietzsche est mort signé Dieu"...!)
Bon anniversaire à mon amie Saliha,

Ps: je cherche un talisman contre toutes les contusions du réel (qui pour moi ne manque pas de réalité!). "En Février, passe ton temps à l'évier"

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среда, февраля 14, 2007















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Aujourd'hui c'est la Saint Valentin, une des récupérations commerciales les plus répugnantes après la Fête des Mères par le Maréchal Pétain. C'est surtout jour de tempête de neige, dont je vois tomber les flocons gros et moelleux comme des meules de fourrure blanche (amis poètes, aux abris). Je garde Daphné au chaud, j'ai déjà eu suffisamment de mal à emmener Iris à la garderie (vent de face atroce+impression de grimper la face nord du k2). Hier j'ai parlé à mon éditeur qui était guilleret (numérotez vos abattis pour le printemps prochain, la déferlante poétique Mandel va être sévère)...Sinon, j'ai pris mes élèves en photo, et je suis sûre que ça va leur faire plaisir de se voir en pleine action (surtout Noémie, qui pose, rassurez-vous), malgré les interminables minauderies (j'exagère, vous aimez quand j'exagère!) des uns et des autres...

pour d'autres photos, rendez vous sur le site de la classe (L)...

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вторник, февраля 13, 2007




Ah oui, et juste pour le plaisir (après j'y vais je suis en retard...), une des photos de nos pièces sur le site du Collège!

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Je viens de faire brûler mes nouilles Ramen (repas gastronomique topclasse), trop absorbée que j'étais par mes copies sur Candide (où, le saviez-vous?) Voltaire fustige Nietzsche et célèbre Pangloss, philosophe des Lumières _chers élèves qui par hasard liraient ces lignes, pardonnez-moi d'avance, vous savez que j'aime vous taquiner bêtement...Ça me rappelle le devoir où une partie de la classe avait mal jugé de la situation d'énonciation concernant une certaine lettre dans les Liaisons Dangereuses, ce qui a donné lieu à des commentaires sur les copies, cocasses autant que répétitifs: "Valmont écrit sur les fesses d'Émilie!!!", "Valmont s'interrompt pour honorer Émilie", "La table, c'est des fesses..." etc). Hier en classe (je ne sais pas si c'est le gâteau pour l'anniversaire de Leila) le sujet du Jeu de l'Amour et du Hasard a donné lieu à une discussion enflammée (aussi bizarrement pour moi) sur les raisons pour Silvia d'agir ainsi: Antonin la trouve cruelle (et débile, et niaiseuse) et aurait conclu la pièce dès la fin du premier quiproquo (Dorante se dévoile)...Je ne parle pas des réactions de Lily, ni de celles de Noémie, catastrophées de tant de minauderies...

Je ne sais pas quoi en penser: plus de jeu entre hommes et femmes pour la nouvelle génération d'amoureux?

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воскресенье, февраля 11, 2007


Aujourd'hui, le motif est nostalgique, et je me roule dans son feutre pelucheux! Nostalgie de mon pays ("qu'il est beau mon payyyyyyyyyys!"), de ses falaises trouées blanches et émeraudes, nostalgie des répétitions et des représentations (cliquez ici pour les photos...), une expérience magique et étincelante pour un coeur rempli de rayons...En arrière fond (information capitale), le Bouffon du roi, avec Danny Kaye ("what did the doge do?")...Une seule nouveauté livrable en onde, ma découverte de Paul Bowles avec "Sheltering sky" ("Un thé au Sahara") qui tire les mêmes cordes passionnelles que Lawrence, mon secret aimé, et pas pour ce que vous croyez...J'ai un souvenir ému de ma lecture de la Vierge et le Gitan, que je recommande à mes lecteurs assidus et fidèles.

понедельник, февраля 05, 2007


Sans doute devrais-je attendre un tantinet avant de m'exprimer sur les récents évènements qui ont pu me concerner, attendre d'avoir dormi (je veux dire réellement dormi), laisser le grand tamis du temps trier le bon grain de l'ivraie. Cependant, il faut bien témoigner avant que tout ne se voile, ne se déforme, comme tout bon passé qui se respecte. D'abord, je dois avouer que je n'avais jamais eu l'occasion d'expérimenter une telle intensité, une telle émotion dans le cadre d'un projet plus ou moins scolaire (par là, je veux dire formé au sein d'une école...À mon avis, le projet à son stade final n'avait plus rien de scolaire...). En tout cas, je n'ai plus d'ongles, je suis déchirée et rincée comme après une catharsis archi-musclée, je suis lavée et polie comme un petit galet après une grosse tempête en mer d'Iroise(même si aujourd'hui j'ai plutôt eu l'air de mauvaise humeur qu'autre chose...), je suis aussi remplie de fierté, car ce que nous avons fait a été très bien fait, notre production a eu une unité remarquable, et nous avons été ensemble, tellement...!
à bientôt pour des photos et d'autres commentaires de haute volée du même acabit...En attendant, le site des élèves sur les 2 pièces, encore rempli uniquement de photos de répétitions...

воскресенье, января 28, 2007


Juste pour ceux qui ne me côtoiraient pas au quotidien, et il y en a peut-être parmi les lecteurs assidus de ce blog de malheur, je précise que notre pièce (nos deux pièces) vont être jouées cette semaine (les 1, 2 et 3 Février au Collège International Marie de France, 4635 Queen Mary) et que ceci expliquant cela, mon silence énigmatique et sophistiqué trouve sa justification...
Au plaisir de vous croiser à ce grand raout ultramondain des amoureux du théâââtre...

пятница, января 05, 2007


Que s'est-il passé cette semaine dans la vie de Mandel? Peu de choses en vérité, et j'ai bien peur de lasser mes innombrables (hahaha) et patients lecteurs, du catalogue fastidieux et sans charisme de mes activités. Pourtant, et comme chacun sait depuis Tolstoï, "les gens heureux n'ont pas d'histoire" et c'est mon bonheur actuel qui me rend cruellement, insoutenablement sans intérêt.
Voyons, voyons, j'ai vu Little Miss Sunshine (un peu trop sundance à mon goût, mais feel good et rigolard, surtout l'épisode du volant coincé), j'ai dansé comme une folle la nuit du Nouvel An (merci Lili, hum hum..."Aille waz pétrifaïde, I will suvaïve"...la honte), j'ai préparé un gâteau à la noix de coco qui a fui dans le fond du four, j'ai lu avec avidité le Mystérieux Docteur Cornélius, un classique de série B que Cendrars plaçait au plus haut, j'ai revu avec un petit tremblement nostalgique du menton le Voyage au centre de la terre avec James Mason, mon héros absolu, avec la cane Gertrud et le géant Hans...Quoi d'autre, j'ai feuilleté les Mémoires du Cardinal de Retz, que je ne connaissais pas, j'ai regardé 20 fois La Petite Sirène (contrainte et forcée), j'ai écouté Juliette ou la clé des Sons sur France-Musique, j'ai écrit 4 poèmes sur le Cameroun, j'ai fait des rêves étranges et pénétrants, et j'ai pensé à vous tous...

Voilà. Bonne année à tous, pleine de bonheur, méditez votre félicité sur vos zafus, et humez l'air frais du renouveau! À bientôt...

среда, декабря 27, 2006


Que mes admirateurs se rassurent, le moral est bien meilleur. Les 47 heures de sommeil réparties sur 3 jours n'y sont pas pour rien, et je dois avouer que probablement, pour parler vrai et sans tourner autour du pot, j'étais parvenue à l'ultime extrémité de mon petit rouleau personnel...Depuis, je me vautre dans la sous-culture avec un hoquet de joie proche de la débilité. RayMan contre les lapins crétins, Dead man's chest (pfff), bûche à la crême massivement calorique, Petite Sirène, Mah jong en folie; je vous épargne la case des jeux idiots avec les fifilles (puzzle princesse, bébé sauteur en close combat, Dora hystérique...). Et puis comme il a neigé, tous les pretextes sont bons, je me tourne vers le Pif Gadget de l'intello de base: James Bond! pratiquement Octopussy, plus rien ne m'arrête! Je passe des moments délicieux, sachez-le...